O SORRISO DE PANDORA

“Jamais reconheci e nem reconhecerei a autoridade de nenhuma pretensa divindade, de alguma autoridade robotizada, demoníaca ou evolutiva que me afronte com alguma acusação de pecadora, herege, traidora ou o que seja. Não há um só, dentre todos os viventes, a quem eu considere mais do que a mim mesma. Contudo nada existe em mim que me permita sentir-me melhor do que qualquer outro vivente. Respeito todos, mas a ninguém me submeto. Rendo-me à beleza de um simples torrão de terra, à de uma gotícula de água, à de uma flor, à de um sorriso de qualquer face, mas não me rendo a qualquer autoridade instituída pela estupidez evolutiva da hora. Enfim, nada imponho sobre os ombros alheios, mas nada permito que me seja imposto de bom grado Libertei-me do peso desses conceitos equivocados e assumi-me como agente do processo de me dignificar a mim mesma, como também a vida que me é dispensada. Procuro homenageá-la com as minhas posturas e atitudes e nada mais almejo. É tudo o que posso dizer aqueles a quem considero meus filhos e filhas da Terra. “ In O SORRISO DE PANDORA, Jan Val Ellam

quarta-feira, junho 19, 2019

EM FRANCÊS...

La théorie du genre est-elle le produit d'une société totalitaire ?

Elle est le produit d'une société dont l'objectif est de mener une guerre totale à la nature afin de faire de telle sorte que tout, absolument tout, devienne artefact, produit, objet, chose, artifice, ustensile, autrement dit : valeur marchande. C'est, à l'horizon centenaire, la possibilité d'un capitalisme intégral dans laquelle tout se produira, donc tout s'achètera et tout se vendra. La théorie du genre est l'une des premières pierres de ce pénitencier planétaire. Elle prépare le transhumain qui est l'objectif final du capitalisme - autrement dit : non pas la suppression du capital, comme le croient les néo-marxistes, mais son affirmation totale, définitive, irréversible.
« La théorie du genre est le produit d'une société dont l'objectif est de mener une guerre totale à la nature afin de faire de telle sorte que tout, absolument tout, devienne artefact, produit, objet, chose, artifice, ustensile, autrement dit : valeur marchande. »
En ouvrant la PMA aux couples de femmes, la filiation biologique serait remplacée par une "filiation d'intention". Selon vous, cela participerait-il à l'instauration d'une société totalitaire, comme c'est le cas dans 1984 ?

C'est à intégrer dans ce processus de dénaturation et d'artificialisation du réel. On nie la nature, on la détruit, on la méprise, on la salit, on la ravage, on l'exploite, on la pollue, puis on la remplace par du culturel. Par exemple, avec les corps : plus d'hormones, plus de glandes endocrines, plus de testostérone, mais des perturbateurs endocriniens tout de même ! Allez comprendre... Ou bien encore des injections hormonales pour ceux qui veulent changer de sexe. Cette haine de la nature, cette guerre de destruction déclarée à la nature, est propédeutique au projet transhumaniste.


Commentaire : Est-ce que le but serait de changer la fréquence vibratoire de l'humanité ? Et pourquoi ?

Par ailleurs, je n'ai jamais été génétiquement père mais, par le fait d'un mariage avec la femme qui est l'œil vif sous lequel j'écris désormais suivi par l'adoption de ses deux grands-enfants, je suis devenu père et grand-père de l'enfant de celle qui est devenue ma grande fille : je ne suis donc pas contre une « filiation d'intention », puisque j'en incarne et porte le projet, mais le tout dans une logique où l'on ne prive pas l'enfant des repères auxquels il a droit. J'ai assez bataillé contre la métapsychologie de la psychanalyse freudienne pour pouvoir dire que je me retrouve dans le combat de certains psychanalystes qui s'opposent à cette disparition du père soit dans la promotion d'un double père soit dans celle d'une double mère.
« Je ne suis pas contre une « filiation d'intention », puisque j'en incarne et porte le projet, mais le tout dans une logique où l'on ne prive pas l'enfant des repères auxquels il a droit. »
L'incendie de Notre-Dame a été un électrochoc pour beaucoup. Mais il a aussi été l'occasion de redécouvrir un héritage architectural et spirituel. Etait-ce un pied de nez à la société « nihiliste » que vous dénoncez ?

Je me suis opposé à la lecture de tel ou tel qui recyclait les vieilles bêtises de la pensée magique - punition divine, signe envoyé par Dieu, avertissement envoyé aux mauvais croyants... J'ai même entendu que la main de Dieu avait écarté du feu la fameuse couronne d'épines du Christ sans que je puisse comprendre comment cette même main avait pu en même temps laisser faire le court-circuit ou l'allumette coupable !

En revanche, j'ai raconté dans Décadence que l'aventure de la Sagrada Familia de Barcelone faisait sens : décidée et commencée au XIX° siècle, poursuivie mais incapable d'être terminée au XX° siècle, bénie tout de même par un pape qui a abdiqué au XXI° siècle, puis théâtre d'un attentat islamiste heureusement déjoué, elle était un concentré de l'histoire du christianisme décadent lui aussi.

Par la fenêtre de mon bureau, je vois l'abbaye aux Hommes construite par Guillaume le Conquérant il y a mille ans : en une trentaine d'années, il a construit deux abbayes dans cette seule ville - et ce sans parler du château et des autres édifices laïcs... C'est dire si la vitesse du Paraclet n'est plus la même ! Mais l'incendie de Notre-Dame entre dans une autre perspective : dans l'attente des conclusions de l'enquête diligentée, il s'agit d'un accident dans lequel Dieu n'a pas plus de pouvoir que l'Esprit du Temps.

*Théorie de la dictature, Michel Onfray, Robert Laffont.

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