«je sors de toi mais indéfiniment retenue dans ton ventre»
LUCE IRGARAY
O TEU CORPO
É sagrado o teu corpo
abençoadas são as tuas mãos!
E os teus dedos que se recortam
e destinguem uns dos outros, preciosos.
É divino o teu rosto de rainha, sereno como uma deusa!
São luminosos os teus olhos, quando me olham
e perpassam o coração...
É redentor o teu colo
onde se refugia o homem e a criança,
quando choram, riem e sofrem
Mulher!
in "Antes do Verbo Era o Útero"
J’ADORE
(…)
Je t’adore. Je voudrais m’agenouiller, joindre les mains, t’embrasser partout à la fois. Près de toi je ne peux que recueillir en fermant les yeux et changer les minutes légères en sentiments profonds.
Il me serait égal d’être le plus pauvre de tous les pauvres et d’avoir froid pourvu que j’aime. Et il me serait égal d’être seul pourvu que j’aie de l’amour dans le cœur. Je suis devenu semblable à ma vie, semblable à moi-même, semblable à plus tard, à mon Paradis, ayant l’avenir dans la main puisque j’ai l’amour.
Existe-tu ? Est-ce à quelqu’un que je m’adresse ? Est-ce que je ne fais pas qu’appeler le vide ? Peut-être est-ce une étoile que j’entoure de mes rêves ?
« J’AI TANT BESOIN DE PITIÉ ET DE TENDRESSE… »In. J’ADORE de Jean Desbordes (né en 1906)
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